Portrait photo de Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale

Hôtel Lassay, 11 octobre 2023. On n’a pas tous les jours l’occasion de photographier le quatrième protagoniste de l’État français, et qui plus est, la première femme Présidente de l’Assemblée Nationale.

Yaël Braun-Pivet pose pour un portrait après le discours de Jean-Louis Nadal

Jean-Louis Nadal, premier président de Haute autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), depuis le séisme de l’affaire Cahuzac en 2013 jusqu’à 2019, bouclait son discours. Ce dernier avait établi et crédibilisé la Haute Autorité comme un acteur essentiel de la transparence et de la déontologie de la vie publique en France.

À l’occasion des dix ans de la HATVP se tenait aujourd’hui à l’Assemblée Nationale, un colloque sur le thème de « La probité dans la vie publique : dix ans après les lois transparence, quelles avancées et quels nouveaux défis ? »

Au terme du discours de Jean-Louis Nadal empreint de rétrospective et de fierté, mais aussi teinté d’espoir pour l’avenir de la HATVP, Madame Yaël Braun-Pivet, première dame du Palais-Bourbon, prenait congé de l’assemblée présidée par Didier Migaud.

Yaël Braun-Pivet : deux points commun avec la première dame du Palais-Bourbon 

Cette ancienne membre du Parti socialiste puis de La République en marche, n’avait que quelques minutes à m’accorder.

Je profite donc de notre foulée jusqu’à la salle de fête pour vous rappeler qui est cette femme qui préside du haut du perchoir de l’Assemblée nationale.

Comme moi, elle est née au moment où Thierry Le Luron faisait ses débuts sur les planches et à la mort du Général Charles de Gaulle. En 1970.

Voilà pour le premier point commun.

Pour le reste, je choisis la branche Arts Plastiques quand Yaël Braun-Pivet choisit la voie du barreau. Elle deviendra avocate en droit pénal. Elle travaillera plusieurs années au côté du pénaliste Hervé Témime, puissant avocat qui a notamment représenté Bernard Tapie, avant de monter son propre cabinet à Neuilly-sur-Seine.

Deuxième point commun, elle partit vivre un an au Japon au milieu des années 2000, où elle occupera le poste de trésorière de la section locale du Parti socialiste à Tokyo. En revanche, moi, je devins professeur de français à Tokyo. Et si elle avait suivi son mari qui officiait comme cadre chez L’Oréal, moi je suivais ma femme qui officiait dans le tourisme. 

À son retour en France, elle s’est engagée bénévolement auprès des Restos du cœur dans les Yvelines, lançant des consultations gratuites d’avocats, dirigeant l’antenne de Chanteloup-les-Vignes, puis créant un Point d’Aide aux Démarches Administratives à Sartrouville, la deuxième ville du département.

Elle sera ensuite Présidente de la puissante commission des lois en 2017.

Je passe sur d’autres détails de son parcours, car nous arrivons à la Salle de Fête.

Un portrait photo express avant de s’éclipser

Les fenêtres de la Salle des Fêtes, assez spacieuses, inondaient la pièce de lumière. J’avais tout juste achevé de photographier Didier Migaud avec mon objectif 70 mm. Je me suis empressé de changer pour un 50 mm, tout en priant Yaël Braun-Pivet de bien vouloir m’accorder quelques secondes supplémentaires pour régler la mise au point. J’ai pris cinq clichés. Et elle s’éclipsa pour vaquer à ses responsabilités.